PLATEFORME NUMÉRIQUE
COLLECTE ET DIFFUSION DE BONNES PRATIQUES
AU SERVICE DES PROFESSIONNEL·LE·S ET DES CITOYEN·NE·S
20/08/24 | étude, violences intra-familiales
Quand la violence est exercée sur les enfants pour blesser la femme.
Une rare étude de la presse sur les violences vicariantes
Le mot « vicariant » vient du latin vicarius. Il évoque l'idée d'un « remplaçant ». Ici l'enfant est utilisé comme substitut pour atteindre la mère.
Inceste, dénigrement, coups, contrôle… ce concept recouvre de multiples formes de violences.
« C'est surtout des violences psychologiques. On va dénigrer l'enfant en disant qu'il est ‘comme sa mère'. Et il y a bien sûr des violences physiques », explique Khadija Azougach, avocate, anthropologue et secrétaire générale de l'association Lawyers 4 women, auprès d'actu.fr.
Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur pour l'année 2022, 12 enfants ont été tués dans un contexte de violences conjugales (dont huit infanticides en même temps que l'un des parents), stade le plus atroce des violences vicariantes.
La doctorante en sociologie spécialisée sur les violences de genre, Gwenola Sueur, calculait, elle, que 222 enfants avaient été tués dans un contexte de violences conjugales entre 2006 et 2021.