Socio-sport et sortie de prostitution

L'un de ses axes prioritaires d'intervention  de l’UFOLEP consiste à contribuer à une meilleure prise en compte des enjeux de société (réduction des inégalités, lutte contre toutes formes de discriminations, promotion de l'égalité et de la parité etc … ), au sein et par le biais des pratiques sportives, notamment par le socio-sport.

La pédagogie socio-sportive propre à l'Ufolep repose ensuite sur un socle caractérisé par le fait d'utiliser le sport comme outil, de choisir le multisport comme levier opérationnel, et de mettre en place des cercles de parole, en lien avec l'idéologie et les priorités politiques de la Fédération.

Ces espaces de dialogue et de transmission avec le public peuvent prendre différentes formes selon les projets et de l'environnement dans lequel l'Ufolep intervient : pied d'immeuble, centre social, milieu pénitentiaire, association sportive… Ils donnent ainsi lieu à une « verbalisation » de certaines problématiques, ce qui peut se faire en amont ou en aval de la pratique sportive, voire pendant lorsque c'est la seule possibilité. Cette pédagogie prend tout son sens dans le cadre de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, notamment pour le repérage et la révélation des faits de violences par les personnes prenant part aux activités de l'Ufolep.

Création du groupe F.A.I.R. (Femmes en Action pour l'Inclusion et le Respect) au sein de l'Ufolep. Les travaux de ce groupe ont notamment mené à la modification des règlements pour les publier en écriture inclusive, à la création d'une formation interne spécifique pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles à l'Ufolep, ou encore au développement de projets pour faire davantage de place aux femmes dans les activités sportives organisées par la fédération.

Plusieurs des délégations départementales du Mouvement du Nid  avaient déjà mis en place des actions avec l'Ufolep, que ce soit par le biais d'activités sportives hebdomadaires ou par l'organisation de séjours de répit. C'est notamment le cas de la  délégation du Doubs, qui a organisé un séjour de vacances de quatre jours pour les personnes accompagnées par la délégation. “Elles adorent le sport. Le fait que ça passe par le corps, ça leur fait énormément de bien” observe Sarah, chargée de mission.

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