Un activateur d'égalité réelle

Mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030

07/02/23 |  

Mettre fin aux mutilations génitales féminines d'ici à 2030

En 2012, l'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 6 février Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF) afin d’intensifier l’action mondiale visant à éliminer cette pratique.

Le Programme conjoint UNFPA-UNICEF pour l'élimination des mutilations génitales féminines a décidé que le thème de la Journée 2023 serait « partenariats avec les hommes et les garçons pour transformer les normes sociales et de genre afin de mettre un terme aux mutilations génitales féminines ».

 

Les mutilations génitales féminines (MGF) recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont considérées au niveau international comme étant une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.

Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines font face à des complications à court terme, telles que des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections et des difficultés à uriner, ainsi qu’à des conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale.

Bien que principalement concentrée dans 30 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, la pratique des mutilations génitales féminines est un problème universel. Elle persiste également dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine, ainsi que parmi les populations immigrées vivant en Europe occidentale, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Au cours des 25 dernières années, la prévalence des mutilations génitales féminines a diminué à l’échelle mondiale. De nos jours, un fille a trois fois moins de risque de subir une mutilation génitale qu’il y a 30 ans. Cependant, ces progrès sont menacés par les crises humanitaires telles que les épidémies, le changement climatique, les conflits armés et autres et cela pourrait entraver les avancées vers l’égalité des sexes et l’élimination des mutilations génitales féminines d’ici à 2030.

 

dossier ONU ici

 

Voir l’initiative de prévention des mutilations génitales

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