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23/10/23 | politique de l'égalité Femme-Homme
Le CEDAW a examiné ce 17 octobre le rapport présenté par la France au titre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes
Présentant le rapport de la France, Mme Bérangère Couillard, Ministre déléguée auprès de la Première Ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a fait observer que depuis sa dernière audition devant le Comité, le pays avait profondément changé, notamment sous l'impulsion du Président de la République élu en 2017, qui a proclamé l'égalité entre les femmes et les hommes sa grande cause des deux quinquennats successifs. Mme Couillard a souligné que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes guide l'action de la France dans tous les domaines.
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Mme Couillard a ensuite indiqué qu'à la suite de l'émotion provoquée par plusieurs féminicides survenues au cours de l'année 2019, la mobilisation s'est accentuée et a permis au Gouvernement de mettre le sujet en haut de son agenda stratégique pour compléter son arsenal législatif. Elle a détaillé plusieurs des mesures prises, y compris l'adoption de cinq textes de loi, l'augmentation du nombre de places d’hébergement, la formation de plus de 150 000 policiers et gendarmes ou encore l'extension du soutien aux victimes par l'intermédiaire d'une ligne téléphonique d'information et d’écoute.
Mme Couillard a également précisé que depuis une décennie, la France mène une politique publique de lutte contre la traite des êtres humains qui vise à protéger les victimes quelle que soit la forme d'exploitation, tout en accordant une attention particulière à la protection inconditionnelle des mineurs. En France l'exploitation sexuelle est la première forme d'exploitation ; c'est pourquoi, le Gouvernement s'inscrit dans la continuité de l'esprit qui a animé les initiateurs de la loi de 2016, mettant fin au délit de racolage passif et pénalisant le client, tout en interdisant tout achat d’acte sexuel. En 2022, 1046 clients et proxénètes ont été condamnés.