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JO 2024 : prévention des risques de violences sexuelles

23/04/24 |  

JO 2024 : prévention des risques de violences sexuelles

Présentation du dispositif mis en place pour faire face aux violences sexistes et sexuelles

Un article de Margot Hutton publié dans TV5 Monde

extrait

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Pour faire face aux violences sexistes et sexuelles, le Comité d'organisation des Jeux olympiques joue la carte de la sensibilisation et de la prévention, ainsi que sur des procédures concrètes de remontée d'informations.

“On met en place depuis plusieurs mois des modules de sensibilisation et de formation, cocréés avec le secteur associatif” en amont des JO, explique Paola Farber-Garcia, cheffe de projet Égalité et Solidarité pour le Comité d'organisation des Jeux olympiques. Les 45 000 volontaires devront suivre un module “obligatoire sur les questions de violence sexiste et sexuelle, et de discrimination au sens large”, précise-t-elle.

Cette sensibilisation vise à expliquer “comment réagir, comment accueillir la parole, mais aussi comment orienter les potentielles victimes de violences”, poursuit la cheffe de projet. Les personnes ayant des responsabilités accrues, comme “les agents de sécurité, le corps médical, les responsables des ressources humaines” suivent, quant à eux, une formation en présentiel pour savoir comment réagir si des comportements à risque se présentent.

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“Si ces modules et formations montrent vraiment des choses avec des règles, des protocoles très ‘concrets’ auxquels il faut se plier sous peine de sanction, oui, ça peut être efficace, quel que soit le niveau de sensibilisation de la personne”, estime la militante féministe Fatima Benomar.

Un bémol cependant : ces modules de sensibilisation et de formation ne concernent que le personnel travaillant sur les infrastructures des Jeux. Or “il y a vraiment toute la vie sociale qui va s’organiser autour des JO, dans les logements, les lieux de fêtes, etc.”, tient à préciser la militante. Ce sont donc non seulement les infrastructures d'accueil des Jeux qui doivent être préparées aux éventualités des violences sexistes et sexuelles, mais également les villes concernées. Paola Farber-Garcia affirme que le Comité d'organisation travaille avec la Ville de Paris, mais aussi le département de Seine Saint-Denis sur la question.

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