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13/12/23 | violences sexuelles
Une tribune du journal Le Monde
extrait :
Pour nombre de professionnelles et professionnels confrontés chaque jour aux situations des victimes de violences sexuelles, comme pour la plupart de nos concitoyennes et concitoyens, il est plus qu'urgent de redéfinir pénalement le viol en France.
(…)
Les statistiques sont connues. Seule une victime de viol sur dix porte plainte. Mais pourquoi iraient-elles déposer plainte et s'exposer aux représailles, y compris judiciaires, de l'agresseur ? Subir un traitement judiciaire qui de facto permet trop souvent l'impunité des mis en cause ?
La loi pénale française réprimant le viol repose sur un impensé. L'article 222-23 du code pénal, qui définit le viol, indique qu'il s'agit de « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise ». La notion de consentement ne figure pas dans cette définition. Lire l’article ici