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27/05/24 | auteur de violences, Monde
Un article de Stéphanie Marin dans " le DEVOIR" - Canada
Une chercheuse s'est entretenue avec des femmes afin d'avoir leur perspective sur les programmes d'intervention destinés aux auteurs de violence conjugale, auxquels leur conjoint a participé. Une première étude de ce genre au Québec en 30 ans, selon la professeure Isabelle Côté, qui a présenté ses constats=au congrès de l'Association francophone pour le savoir (Acfas).
Ce type de programme est souvent évalué à partir du point de vue des participants eux-mêmes — ou encore d'indicateurs dits « objectifs », tels que la récidive —, note d'entrée de jeu Isabelle Côté, professeure à l'École de service social de l'Université Laurentienne, située à Sudbury, en Ontario.
Or, selon elle, la récidive « n'est pas un très bon indicateur » en matière de violence conjugale : d'abord parce que beaucoup de femmes ne dénoncent pas leur conjoint.