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07/07/21 | stéréotype de genre
Force est de constater qu’aujourd’hui dans notre code vestimentaire et notre quotidien, le rose est associé aux filles et le bleu aux garçons. Mais saviez-vous qu’il y a quelques siècles, ce code couleurs était inversé ? Les couleurs ont aussi une histoire
Dans l'Antiquité, on considère le rose comme une teinte du rouge. En latin comme en grec, le terme « rose » n'existe pas. On parle plutôt « d'incarnat », rouge pâle et couleur de la chair.
Elle est à l'époque symbole de virilité, de pouvoir, d'autorité et de la guerre. Cette teinte est jugée comme forte, soutenue et donc masculine, alors que le bleu est perçu comme délicat et subtil.
Dès le XIIe siècle, le bleu est quant à lui attribué aux femmes et prévaut dans leurs vêtements en référence au manteau de la Vierge. On parle alors de bleu « divin ». Un bleu qui symbolise la quintessence de la pureté et donc de la féminité.
En effet, le blanc, également symbole de la pureté est considéré comme moins pur que le bleu. Le blanc habille jusqu'à la fin du XIXe siècle les bébés et jeunes enfants, incarnation de la pureté et de l'innocence. Les robes blanches pour les bébés sont plus pratiques car plus faciles à laver.
Un changement de notre code vestimentaire qui se fait petit à petit
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